IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Tutoriel sur comment et pourquoi construire un backend REST avec Spring Boot

Image non disponible

Ce tutoriel présente comment et pourquoi construire un backend REST avec Spring Boot.

Pour réagir à ce tutoriel, un espace de dialogue vous est proposé sur le forum : 7 commentaires Donner une note à l´article (5)

Article lu   fois.

L'auteur

Site personnel

Liens sociaux

Viadeo Twitter Facebook Share on Google+   

I. Introduction

Suite à une conférence à Mix-IT 2014, j'hésite sur la manière de construire mon backend REST. Il m'arrive régulièrement d'avoir à écrire un backend REST pour une simple page web-app. En règle générale, je génère dans un premier temps mon application avec Express installé sur ma machine.

Cependant, ce n'est peut-être pas la méthode la plus efficace pour moi… Mon cœur de développeur balance entre un backend en NodeJS ou en Java grâce à Spring Boot. Sans trop de suspens, je vais mettre à l'épreuve la méthode avec Spring Boot.

Spring Boot nous apporte toute la puissance du framework Spring bien connu des développeurs Java, ainsi qu'un Tomcat embarqué et une documentation de référence expliquant clairement comment déployer une telle application dans le nuage, sur une plateforme telle que Heroku.

II. Installer Spring Boot

Spring Boot est très simple à utiliser. Tout ce que vous devez avoir est un JDK (au moins 7) et Maven ou Gradle. Une base de données peut être également utile pour stocker des données. Dans la suite de cet article, nous utiliserons Maven.

Ensuite, il suffit de créer un projet Maven comme vous le faites habituellement et d'ajouter cette configuration dans le fichier pom.xml.

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<project xmlns="http://maven.apache.org/POM/4.0.0"
      xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"
      xsi:schemaLocation="http://maven.apache.org/POM/4.0.0
      http://maven.apache.org/xsd/maven-4.0.0.xsd
   <modelVersion>4.0.0</modelVersion>
 
   <groupId>com.sqli</groupId>
   <artifactId>boottutorial</artifactId>
   <version>1.0-SNAPSHOT</version>
 
   <parent> <groupId>org.springframework.boot</groupId>
 
      <artifactId>spring-boot-starter-parent</artifactId>
      <version>1.1.4.RELEASE</version>
   </parent>
   <dependencies>
      <dependency> <groupId>org.springframework.boot</groupId>
         <artifactId>spring-boot-starter-web</artifactId>
      </dependency>
   </dependencies>
 
   <build>
      <plugins>
         <plugin> <groupId>org.apache.maven.plugins</groupId>
            <artifactId>maven-compiler-plugin</artifactId>
            <configuration>
               <source>1.8</source>
               <target>1.8</target>
            </configuration>
         </plugin>
      </plugins>
   </build>
 
</project>

Une fois que cela est fait, vous pouvez créer une classe principale qui sera appelée au démarrage, comme celle-ci :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
package com.sqli;
 
import org.springframework.boot.SpringApplication;
import org.springframework.boot.autoconfigure.EnableAutoConfiguration;
import org.springframework.context.ApplicationContext;
import org.springframework.context.annotation.ComponentScan;
import org.springframework.context.annotation.Configuration;

@Configuration
@EnableAutoConfiguration
@ComponentScan
public class MainLauncher {
	public static void main(String[] args) throws Exception {
    	SpringApplication.run(MainLauncher, args);
	}
}

L'annotation @Configuration indique à Spring que cette classe peut contenir de la configuration, @EnableAutoConfiguration fait toute la magie de Spring Boot : vous n'avez pas à vous soucier de l'initialisation des beans, du déploiement sur un Tomcat, de la configuration de base, etc. Et l'annotation @ComponentScan initialise le component scanning que nous avions l'habitude de mettre dans le fichier de configuration Spring.

Votre application est désormais prête à être développée !

III. Créer son propre CONTROLLER

III-A. Les entités

Maintenant que la base de l'application est prête, vous pouvez développer votre application Java comme vous l'auriez fait avec un Spring classique.

Pour cet article, j'ai décidé de créer une API qui permet de stocker des emplacements sur une carte HTML avec un nom et un nom abrégé.

Pour commencer, nous construisons une classe entité comme suit :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
package com.sqli.domain;
 
import javax.persistence.*;
 
@Entity
public class Place {
 
	@Id
   	@GeneratedValue(strategy = GenerationType.AUTO) private
   	Long id;
 
   	@Column(unique = true, nullable = false) private
   	String name;
 
   	@Column(unique = true, nullable = false) private
   	String shortName;
 
   	private String coordinates;
 
   	// Constructors, getters and setters are not shown here ...
 
}

Afin de stocker les données, nous utilisons PostGres. Mais vous pouvez choisir n'importe quelle base de votre choix (MySQL, Oracle, SQLServer, MongoDB, etc.). Afin de configurer la connexion à notre base de données, nous ajoutons les lignes suivantes dans le fichier pom.xml :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
<!-- For the database connection -->
<dependency> <groupId>org.springframework.boot</groupId>
   <artifactId>spring-boot-starter-data-jpa</artifactId> </dependency>
 
<dependency> <groupId>postgresql</groupId>
   <artifactId>postgresql</artifactId>
   <version>9.1-901.jdbc4</version>
 
</dependency>

Et dans le dossier de ressources, nous ajoutons un fichier nommé application.yml. Ce fichier est automatiquement scanné par Spring Boot grâce à l'annotation @EnableAutoConfiguration.

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
---

spring: profile: dev 
   jpa:

      hibernate:
         ddl-auto: create-drop 
      datasource:
         platform: postgresql
         url: jdbc:postgresql://localhost/springboot 
         username: postgres
         password: postgres
         driverClassName: org.postgresql.Driver

---

Comme vous pouvez le voir, vous pouvez déclarer plusieurs profils dans ce fichier. Vous pouvez regarder la documentation officielle pour plus de détails sur ce point.

III-B. La couche DAO

Nous avons décidé d'utiliser Spring Data pour récupérer des données depuis notre base. Une interface comme celle qui suit va nous permettre de récupérer les données voulues :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
package com.sqli.repositories;
 
import com.sqli.domain.Place;
import org.springframework.data.repository.CrudRepository;
 
public interface PlaceRepository extends CrudRepository<Place, Long> {
   Place findByShortName(String shortName);
 
}

L'avantage de Spring Data est que vous n'avez pas à écrire une quantité de méthodes pour seulement récupérer une donnée via son identifiant, son nom, ou supprimer ou mettre à jour cette donnée. Vous n'avez plus qu'à vous concentrer sur les cas plus complexes (ce qui n'est pas le cas dans l'exemple).

III-C. La couche SERVICE

Si vous voulez créer une application Spring avec toutes ses couches, vous devez créer une interface de service avec son implémentation. L'interface pourrait être la suivante :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
package com.sqli.services; 
import com.sqli.domain.Place; 
import java.util.Collection; 

public interface PlaceService {
	Collection<Place> getAllPlaces();
	
	Place getPlaceById(Long id);
	
	Place createPlace(Place place);
	
	Place updatePlace(Place place); void deletePlace(Long id);
	
	Place getPlaceByShortName(String shortName);
}

et l'implémentation :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
51.
52.
package com.sqli.services.impl;
import com.sqli.domain.Place;
import com.sqli.repositories.PlaceRepository;
import com.sqli.services.PlaceService;
import org.apache.commons.collections4.IteratorUtils;
import org.springframework.stereotype.Service;
import javax.annotation.Resource; 
import java.util.Collection;

@Service(value = "placeService")
public class PlaceServiceImpl implements PlaceService {
	@Resource
	private PlaceRepository placeRepository;

	@Override
	public Collection<Place> getAllPlaces() {
 		return IteratorUtils.toList(this.placeRepository.findAll().iterator());
	}

	@Override
 	public Place getPlaceById(Long id) {
 		return this.placeRepository.findOne(id);
 	}

	@Override
 	public Place createPlace(Place place) {
 		return this.placeRepository.save(place);
 	}

	@Override
 	public Place updatePlace(Place place) {
 		return this.placeRepository.save(place);
 	}

	@Override
 	public void deletePlace(Long id) {
 		this.placeRepository.delete(id);
 	}

	@Override
 	public Place getPlaceByShortName(String shortName) {
 		return this.placeRepository.findByShortName(shortName);
 	}

	public PlaceRepository getPlaceRepository() {
 		return placeRepository;
 	}

	public void setPlaceRepository(PlaceRepository placeRepository) {
 		this.placeRepository = placeRepository;	
	}
}

Vous pouvez remarquer que tout le binding se fait via annotations.

III-D. Le contrôleur

Il ne reste plus qu'une seule chose à faire : le contrôleur.

Il s'agit d'un contrôleur classique pour ceux qui connaissent Spring MVC. Et grâce à Spring 4, il n'y a plus besoin d'effectuer la conversion Objet vers JSON et inversement. Le marshaling et le unmarshaling sont effectués par Spring et grâce à l'annotation @RestController.

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
51.
52.
53.
package com.sqli.controllers;
 
import com.sqli.domain.Event;
import com.sqli.domain.Place;
import com.sqli.services.EventService;
import com.sqli.services.PlaceService;
import org.springframework.web.bind.annotation.*;
 
import javax.annotation.Resource;
import java.util.Collection;
 
@RestController @RequestMapping(value ="/places") 
public class PlaceController {
 
	@Resource
	private PlaceService placeService;
  
	@RequestMapping(method = RequestMethod.POST)
	public Place createPlace(@RequestBody Place place) {
 		return this.placeService.createPlace(place);	
	}
 
	@RequestMapping(method = RequestMethod.GET)
	public Collection<Place> getAllPlaces() {
 	  	return this.placeService.getAllPlaces();	
	}
 
	@RequestMapping(value = "/{shortName}", method = RequestMethod.GET)
	public Place getPlaceForShortName(@PathVariable(value = "shortName") String shortName) {
 		//find place by shortname
   		return this.placeService.getPlaceByShortName(shortName);
	}
 	
	@RequestMapping(value = "/{id}", method = RequestMethod.DELETE) 
	public void deletePlace(@PathVariable(value = "id") Long id) {
		this.placeService.deletePlace(id);
	}
 
	@RequestMapping(value = "/{id}", method = RequestMethod.PUT)
	public Place updatePlace(@PathVariable(value = "id") Long id, @RequestBody Place place) {
		place.setId(id);
 
 		return this.placeService.updatePlace(place);
 	}
 
	public PlaceService getPlaceService() { 
		return placeService;
	}
 
	public void setPlaceService(PlaceService placeService) {
   		this.placeService = placeService;
   	} 
}

IV. Filtre CORS

Si vous devez écrire une API publique, vous devez autoriser les requêtes Cross Domain. Pour cela, nous avons écrit une classe très simple qui autorise toutes les requêtes, quelle que soit la source :

 
Sélectionnez
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
package com.sqli.filters;
 
import org.springframework.stereotype.Component;
import org.springframework.web.filter.OncePerRequestFilter;
 
import javax.servlet.FilterChain;
import javax.servlet.ServletException;
import javax.servlet.http.HttpServletRequest;
import javax.servlet.http.HttpServletResponse;
import java.io.IOException;
 
@Component
public class CorsFilter extends OncePerRequestFilter {
 
	@Override
   	protected void doFilterInternal(HttpServletRequest httpServletRequest, HttpServletResponse httpServlet) { 
   		httpServletResponse.addHeader("Access-Control-Allow-Origin", "*");
   		httpServletResponse.addHeader("Access-Control-Allow-Methods", "GET, POST, PUT, DELETE, OPTIONS");
   		httpServletResponse.addHeader("Access-Control-Allow-Headers", "origin, content-type, accept,
   		x-req filterChain.doFilter(httpServletRequest, httpServletResponse);
   }
}

Et parce que nous utilisons l'annotation @ComponentScan, notre filtre sera automatiquement chargé et utilisé à chaque requête.

V. Lancement de l'application

Maintenant que nous avons écrit tout le code, il ne nous reste plus qu'à lancer l'application. Pour cela, lancez la classe MainLauncher en tant qu'application Java.

Si vous vous rendez sur la page http://localhost:8080/places, vous aurez la liste de tous les lieux stockés dans votre base de données. Vous pouvez utiliser un client tel que Postman afin de requêter, ajouter, modifier ou supprimer des données en base.

VI. Conclusion

En tant que développeur Java, je trouve que Spring Boot permet de créer rapidement et simplement une application sans avoir à écrire de nombreux fichiers XML complexes, sans avoir de serveur Java sur soi, etc. Spring Boot peut donc être utilisé pour prototyper votre backend REST sans trop de difficultés, mais peut également être utilisé afin de concevoir des applications Spring plus complexes.

VII. Remerciements

Cet article a été publié avec l'aimable autorisation de SQLI qui est le partenaire de référence des entreprises dans la définition, la mise en œuvre et le pilotage de leur transformation digitale.

Nous tenons à remercier Claude Leloup pour la relecture orthographique et milkoseck pour la mise au gabarit.

Vous avez aimé ce tutoriel ? Alors partagez-le en cliquant sur les boutons suivants : Viadeo Twitter Facebook Share on Google+   

Copyright © 2015 Matthis Duclos. Aucune reproduction, même partielle, ne peut être faite de ce site ni de l'ensemble de son contenu : textes, documents, images, etc. sans l'autorisation expresse de l'auteur. Sinon vous encourez selon la loi jusqu'à trois ans de prison et jusqu'à 300 000 € de dommages et intérêts.